Fin de l’été 1950. Après quatre années de guerre civile, l’île grecque de Saint-Spyridon, au large des côtes turques, vit au ralenti. Odile, photographe parisienne, y possède une maison. Elle se lie d’amitié avec Clio, une jeune fille qui l’aide au ménage, ce que sa fille Pénélope vit douloureusement. Quand Clio prend le voile, Odile décide de photographier la vie au sein du monastère de l’île.
Mohammed Aïssaoui ressuscite Camus dans toute son humanité, de l’enfance algérienne aux engagements, révélant l’éternel contemporain derrière la légende.
Algérie, mai 1962. De Gaulle a décrété le cessez-le-feu, mais les affrontements perdurent entre les tenants de l’Algérie française et les indépendantistes du FLN. Dans ce chaos, le jeune avocat Adam El Hachemi Aït Amar rêve d’une Algérie libre lorsqu’il se voit contraint de défendre l’ennemi en la personne d’Emilienne Postorino, une activiste de l’Algérie française.
A la mort de son père, la narratrice convoque ses propres souvenirs et ceux des gens qui ont connu ses parents pour découvrir leur histoire. Tous les deux se sont rencontrés à Paris après avoir quitté leurs pays respectifs. Karim, son père, a fui l’Algérie en 1956 et Ana, sa mère, est partie de Malaga en 1962. Peu à peu, la fille remonte le fil du passé de ses parents. Premier roman.
Dès la fin du XVIIe siècle, la France méridionale et plus particulièrement le port de Marseille accueillent des navires négriers. La traite s’intensifie à la fin du siècle des lumières alors que se multiplient les discours contre l’esclavage. L’auteur reconstitue l’histoire de ce trafic méconnu dans cette région à partir de sources variées : inventaires, contrats de mariage, journal de bord, etc.
