Temps de lecture approximatif : 4 minutes

Cette catégorie concerne les ouvrages de science, littérature, culture, beaux-arts et sciences humaines, ainsi que les thèses scientifiques publiées, dont les auteurs ont moins de 40 ans. Voici la sélection :

Asma bint Muqbel bin Awad Al-Ahmadi est une écrivaine et professeur saoudienne. Après avoir terminé une licence en langue et littératures arabes à l’Université du roi Abdul Aziz en 2002, elle a entrepris un master en littérature et rhétorique à l’université de Vevey et un doctorat en philosophie, avec une spécialisation en langue et littérature arabes à l’université du roi Abdul Aziz. Elle est également titulaire d’un diplôme en sciences de l’informatique de l’institut Al Alamiah.
Entre 2003 et 2007, Asma bint Muqbel bin Awad Al-Ahmadi a travaillé en tant qu’enseignante afin d’éradiquer l’analphabétisme, puis elle est devenue professeur d’enseignement général d’arabe à l’université du roi Abdul Aziz en 2007. Elle fut également maître de conférences au département de culture islamique et compétences islamiques dans la même université à partir de 2012. In fine, elle a été promue professeur adjoint au collège des sciences et de la littérature de Rabigh à l’université du roi Abdul Aziz en 2016.
De surcroit, Asma bint Muqbel bin Awad Al-Ahmadi est membre de la ligue internationale des chercheurs scientifiques, et membre du jury du Forum Scientifique étudiant de Rabigh pour la session 2020-2021. En 2016 et 2017, elle a reçu un certificat de remerciement des mains du conseiller du Gardien des Deux Saintes Mosquées, Son Altesse Royale le prince Khaled Al-Faisal. Elle a été lauréate du « Prix Sharjah » en 2019, récompensant la créativité des femmes du Golfe. Elle fut personnellement félicitée par Son Altesse le ministre de la Culture, Badr bin Abdullah bin Farhan Al Saud, et Son Excellence le président de l’université, Professeur Abdul Rahman Al-Youbiva. La même année, elle obtient un rapport de reconnaissance parrainé par Leicester City.

Ghada Al-Absi est née au Caire en 1982. Elle a obtenu son diplôme de la Faculté de Médecine et de Chirurgie de « l’Université Ain Shams »en 2006, avant de se spécialiser en hématologie et immunologie. Pratiquant la médecine, elle a également travaillé comme soliste à l’opéra national égyptien pendant plusieurs années.
Après avoir reçu une bourse d’étude pour l’année 2017, afin de participer au « Global Writing Program » aux États-Unis, elle a reçu une chaire honorifique à l’Université d’Iowa la même année. De 2017 à 2019, elle est nommée membre du « comité de l’histoire du Conseil suprême des palais de la culture du Conseil des ministres de la République arabe d’Égypte ». Elle est également membre de « l’International Exchange Alumni Board du Département d’État américain. »
Ghada Al-Absi a publié trois romans : « Al-Fishawi » en 2016, dont le manuscrit a remporté le « prix culturel de Dubaï », « Green Cobbler » en 2017 qui a remporté le « prix des Nouvelles littératures », puis le roman « Yalda Night » en 2018, qui a été sélectionné pour le « prix culturel Sawiris ». L’ouvrage en compétition cette année – « Laylat Yalda » – (Nuit de Yalda) relate la vie du poète Hafez al-Shirazi, constituant l’arrière-plan du roman et qui débat sur les questions de la vie, l’amour et la poésie. S’il est basé sur les visions de ce grand poète, il ne s’agit pas d’une biographie de sa vie, mais plutôt un roman imaginaire. Il est inspiré de sa poésie qui se déroule en une nuit où naît le paradoxe de la vie de Hafez.

Sacha Mostapha est Jeune romancière palestinienne, diplômée de la faculté d’architecture de l’Université américaine de Beyrouth. Elle prépare actuellement un mémoire de maîtrise en études du développement géographique à l’université Freie de Berlin. « Ce que j’ai laissé derrière moi » est son premier roman. Un autre souvenir tragique. Une autre idée traînante. Un autre moment traînant, dans le voyage d’exploration de soi d’une fille qui est perdue entre quatre titres : entre une mère dont les enfants ont été emmenés en captivité et un père qui a été emprisonné et dont il n’est pas sorti même après avoir été libéré. Entre un amant qui lui a donné tous ses espoirs avant de revenir et de la lui voler et des amis qui ont trouvé un foyer en eux et l’ont abandonné. Confus entre le divorce et la question, entre la mère et le père, entre l’amitié, l’amour et l’indépendance, essayant de répondre à une question simple : Pourquoi ne devrais-je pas supporter le goût du lait ?
Pour l’auteure, le roman forme un pont entre le « moi » et la société, entre l’autobiographie et le général, à travers une écriture fragmentée qui sort de l’ordinaire avec de petites syllabes sans titre, dont chacune commence par l’un des quatre chiffres répétés. Le texte est « rebelle » par son caractère littéraire, où l’émotion prévaut sur les autres éléments littéraires. Le thème du déni constitue une nouvelle contribution dans l’arène de l’expression arabe et ouvre la voie à de nouvelles participations en encourageant à la liberté d’expression, surtout chez les jeunes et les femmes. L’égalité, la liberté d’expression et l’encouragement à remettre en question les modèles traditionnels et les idées prédominantes qui pourraient empêcher ces groupes de réaliser leur plein potentiel.

Conception graphique : Morgane BEDU, vice-présidente de Mare Nostrum
Communications & Creative Manager

Traduction : Éliane BEDU, présidente de Mare Nostrum
Undergraduate reading « Theology, Religion and Philosophy of Religion » at the University of Cambridge

Faire un don

Vos dons nous permettent de faire vivre les libraires indépendants ! Tous les livres financés par l’association seront offerts, en retour, à des associations ou aux médiathèques de nos villages. Les sommes récoltées permettent en plus de garantir l’indépendance de nos chroniques et un site sans publicité.

Vous aimerez aussi

Voir plus d'articles dans la catégorie : Actualités littéraires

Comments are closed.