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La catégorie « Littérature » englobe les œuvres de genres divers, y compris la poésie, les nouvelles, les romans, les biographies, les pièces de théâtre et d’autres types de représentations artistiques. Voici la sélection :

Alawiya Sobh est une écrivaine et romancière libanaise. Ses œuvres ont été traduites dans de nombreuses langues étrangères, dont le français, l’allemand, l’italien et l’anglais ; et ont été publiées par des maisons d’éditions internationales de renom, comme Gallimard, Suhrkamp, Mondadori, ou encore Seagull. Au Liban, tous ses romans sont publiés par la maison « Arts ». Son dernier ouvrage, quant à lui, s’intitule « Aimer la vie ».
Alors que Alawiya Sobh fut honorée par plusieurs universités, dont Al Ain University aux Émirats arabes unis, elle a également reçu de nombreuses distinctions littéraires pour ses romans, comme en 2006 où elle fut lauréate du prix Sultan Qaboos à Oman. En 2008 et 2010, deux de ses romans furent sélectionnés pour le IPAC (International Prize for Arabic Fiction). En 2016, un prix fut créé à son nom, récompensant de jeunes critiques littéraires ayant basé leurs recherches sur les travaux de Alawiya Sobh. L’autrice fut également consacrée par plusieurs magazines pour ses romans. Elle a participé à de nombreuses conférences culturelles, à la fois au Moyen-Orient, et à l’international, et fut l’hôte de plusieurs séminaires et rencontres concernant ses œuvres. À ce jour, elle a délivré diverses thèses de master et de doctorat basées sur ses propres travaux.

Ezzat Al-Qamhaw est né en 1961 dans le Delta égyptien. Il est journaliste et auteur. Il a qui a fait ses études à l’Université du Caire. Dès 1992, ses œuvres littéraires, variant entre romans, nouvelles et récits, sont publiées en arabe, avant d’être traduites en plusieurs langues étrangères dont l’anglais, l’italien et le chinois. Dans ses travaux, l’auteur met en valeur la liberté ainsi que les sens humains, qui permettent, selon lui, d’atteindre le bonheur.
En 2012, Il reçoit le « prix Naguib Mahfouz » pour son roman « Beit Al-Dib » (la Maison du loup) qui aborde, durant 150 ans, l’histoire d’une famille originaire d’un village égyptien. Ce même roman fut traduit en anglais l’année suivante, publié par « l’American University Publishing House » ; et en chinois en 2017, publié par la fondation « Dar Al-Hikma ». En 2018, son roman » It Is Enough We Are Togethe »r est sélectionné pour le « prix Sheikh Zayed ». L’auteur se plaît souvent à mélanger les genres littéraires et à transgresser les classifications. Dans son dernier ouvrage, « Ghorfete Al-Mossaférine » (Le Hall des passagers), Ezzat Al-Qamhawi traite du thème du voyage, qu’il considère comme un moyen d’approcher la vie et la mort, tout en évoquant ses passions.
Les œuvres de Ezzat Al-Qamhawi font l’objet de diverses études universitaires, se concentrant notamment sur le thème de l’identité et de la narration. Depuis 2010, il est membre du comité de sélection du prix de journalisme dans le cadre du Syndicat du Journaliste Égyptien, et il fut membre du jury du « Sawiris Prize » et membre du comité de sélection du « Arab Fund for Culture and Arts » en 2010. En 2016, il fut membre de la première édition du « Kuwaiti Meeting Prize ». Enfin, en 2019, il fut membre du jury pour le meilleur roman du Cairo International Exhibition.

Iman Mersal est née à Mansoura, en Égypte, le 30 novembre 1966. Elle est une poétesse, écrivaine, universitaire et traductrice égyptienne. Elle travaille comme professeur adjoint de littérature arabe et d’études du Moyen-Orient à l’université d’Alberta, au Canada. Elle a participé à l’édition du magazine « Girl of the Land » de 1986 à 1992. Elle s’est installée au Caire en 1988 et ses poèmes ont été publiés dans plusieurs magazines. Son livre « A Dark Path Suitable for Learning to Dance » est l’un des livres de poésie les plus importants de la génération des années 1990 en poésie arabe. Elle a quitté l’Égypte pour Boston en 1998, après avoir travaillé plusieurs années comme rédactrice pour le magazine « Literature and Criticism », et après avoir obtenu une maîtrise en littérature arabe sur le thème de « l’intersexualité soufie dans la poésie d’Adonis. » Iman Mersal a résidé à Berlin comme que professeur à temps plein pendant l’année 2012/2013 pour terminer son livre sur  » L’Amérique dans l’écriture du voyage arabe : 1895-2015″, qui est un développement de sa thèse de doctorat obtenue en 2009 à l’Université du Caire. Iman Mersal réside aujourd’hui à Marseille, en France, où elle est titulaire de la « chaire Albert Camus » à l’université de Marseille jusqu’en juillet 2021, et travaille sur un livre intitulé « Accent : La voix n’est pas à sa place ». Des sélections de l’œuvre de l’auteure ont été traduites dans plus de vingt langues. Iman Mersal appartient à la scène littéraire arabe en continuant à publier ses livres dans des maisons d’édition arabes, et à suivre les questions et les développements de la scène littéraire de son pays.
La trame narrative de « Fee Athar Enayat Al Zayyat » (Sur les traces d’Enayat Zayyat), qui est déjà traduit en français par les éditions “Actes Sud”, retrace l’existence d’une écrivaine égyptienne, Enayat El-Zayyat, qui s’est donnée la mort en 1963, et dont plus personne ne se rappelle de son seul et unique roman, “L’Amour et le Silence”, publié en 1967. Plus de quarante ans après les faits, Iman Mersal l’a lu. Intriguée par le suicide de son auteure, elle a mené une longue et minutieuse enquête pour reconstituer son histoire. Un livre inclassable, entre la biographie, l’enquête historique et journalistique, ou encore l’essai, superbement écrit et dont la prose se révèle aussi forte et émouvante que sa poésie.

Conception graphique : Morgane BEDU, vice-présidente de Mare Nostrum
Communications & Creative Manager

Traduction : Éliane BEDU, présidente de Mare Nostrum
Undergraduate reading « Theology, Religion and Philosophy of Religion » at the University of Cambridge

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