Un essai percutant qui démonte la distinction entre islam et islamisme, analyse les racines politiques de la charia et dévoile le rôle central de la domination des femmes dans l’idéologie islamiste.
Un écrivain français part à Moscou pour écrire la biographie du poète turc Nâzım Hikmet. Entre fascination et répulsion, il enquête sur la grandeur trouble d’un homme qui fut à la fois héros, traître, amant et mythe vivant.
Deux âmes blessées – Rihad, exilé devenu entrepreneur, et Nour, infirmière restée en Syrie – se débattent dans les ruines de l’histoire, entre mémoire, exil et quête d’identité.
Le témoignage bouleversant de Marcel Nadjary, résistant grec et membre du Sonderkommando à Birkenau, documente avec précision l’enfer concentrationnaire et le devoir de mémoire.
Dans Abd el-Kader, l’Arabe des Lumières, Karima Berger retrace la vie exceptionnelle d’Abd el-Kader (1808-1883), figure emblématique de la résistance algérienne contre la colonisation française au XIXe siècle. L’ouvrage explore les multiples facettes de cet homme : chef militaire, homme d’État visionnaire, mystique soufi et humaniste. Berger met en lumière son combat pour l’unité algérienne face à la domination française, ainsi que ses valeurs spirituelles profondément ancrées dans le soufisme. Après quinze ans de lutte, Abd el-Kader choisit la reddition pour épargner son peuple, avant de vivre un exil marqué par un engagement pour le dialogue interreligieux et la paix. L’auteure mêle récit historique et réflexion personnelle pour montrer la pertinence contemporaine des idées d’Abd el-Kader sur la tolérance et l’universalité.
Un adolescent, contraint par sa mère de participer à une retraite religieuse, affronte ses doutes, sa colère et ses blessures jusqu’à découvrir une voie intime vers la foi.
Dans L’Avenue de verre, Clara Breteau nous plonge dans l’histoire d’Anna, fille d’un immigré algérien devenu laveur de vitres à Tours. Après la mort de son père, Anna entreprend une quête pour comprendre ce passé familial fait de silences. Que s’est-il passé en Algérie pendant la guerre d’indépendance ? Comment son grand-père Hadj est-il mort ? Pourquoi son père a-t-il mené une double vie, refusant de transmettre son nom et son histoire ? À travers fragments et indices, Anna tente de reconstituer cette mémoire effacée, explorant comment les traumatismes de la colonisation se perpétuent dans les corps et les lieux du quotidien. Entre Tours et l’Algérie, entre passé et présent, ce roman sensible interroge l’héritage invisible qui façonne nos identités.
Paris, ville lumière, s’apprête à vibrer au rythme des mots et des idées venus d’Italie. Du 1er au 6 avril 2025, le festival ITALISSIMO fêtera ses dix ans, confirmant son statut d’événement incontournable pour tous les amoureux de la littérature et de la culture transalpines. Pendant une semaine effervescente, la Maison de la Poésie et d’autres lieux emblématiques de la capitale se transformeront en carrefours d’échanges et de découvertes, accueillant une quarantaine d’invités prestigieux, entre figures emblématiques et talents émergents.
Azouz Begag nous ouvre les portes de Damas en 1860 avec Les Yeux dans le dos, un roman qui s’impose d’emblée par sa force évocatrice. Dépassant la trop simple reconstitution historique, il nous immerge dans le pouls vibrant d’une ville millénaire, un espace olfactif saturé de senteurs épicées, un écrin oriental où le murmure de l’amitié tente de se faire entendre au milieu du fracas des antagonismes religieux. C’est une atmosphère à la fois luxuriante et étouffante qui nous étreint, une mélodie lancinante et contrastée où la beauté charnelle du Levant se mêle à une sourde inquiétude, comme une prémonition de l’orage qui s’annonce.
un voyage littéraire entre trauma maternel et renaissance spirituelle
