Une ancienne danseuse de l’Opéra se remémore sa passion adolescente pour Edgar Degas. Devenue femme, mère et lectrice, elle confronte ses souvenirs à une œuvre peinte qui la hante encore.
Achraf Ben Brahim explore comment l’extrême droite, exclue des médias traditionnels, a investi Internet pour y bâtir un empire d’influence. Grâce à une stratégie numérique méthodique, elle domine les débats publics, impose ses récits et s’infiltre dans les imaginaires, entre marketing identitaire, Web TV et culture du mème.
Dans Il faut parfois trahir, Kamel Daoud explore les failles identitaires de l’Algérie postcoloniale à travers la figure du traître, qu’il réhabilite comme incarnation de la liberté, du doute et de la complexité.
Une galerie de portraits de femmes musulmanes, illustres ou oubliées, qui ont façonné l’islam par leur foi, leur intelligence, leur courage et leur influence, de ses origines à nos jours.
Dans l’Islande du XVe siècle, un jeune homme quitte son village pour rejoindre un monastère perdu, où il découvre la foi, le désir et la maladie. Des siècles plus tard, sa voix ressurgit depuis une vitrine de musée.
Une enquête documentée et poignante sur l’impact des réseaux sociaux et des smartphones sur la santé mentale des adolescents, avec des propositions concrètes pour réinventer l’enfance.
Dans Passages, Georges Navel retrace sa vie d’enfant ouvrier, d’exilé intérieur et de vagabond attentif, entre Lorrain natal, Algérie coloniale et France laborieuse, dans un style méditatif, sans emphase, enraciné dans la matière du monde.
Dans une zone d’éducation prioritaire, une professeure en crise affronte ses démons intimes à travers la relation ambivalente qu’elle noue avec une élève troublante. Entre burn-out, maternité fragilisée et deuil silencieux, Ma fille explore les fractures de l’intime et de l’école.
Dans Itinérances, Annette Wieviorka retrace quarante années de recherches historiques en mêlant autobiographie intellectuelle, réflexions sur la Shoah et sur la mémoire juive, portraits de pionniers de l’historiographie et méditations personnelles. Elle y compose une traversée des lieux, des archives et des figures qui ont forgé son œuvre, offrant un regard incarné sur la manière dont l’histoire du XXe siècle s’écrit, se transmet et se transforme.
La Hchouma explore le parcours de Sylia, jeune femme marocaine de la haute bourgeoisie, qui quitte Rabat pour Paris afin de poursuivre des études de journalisme. Espérant trouver une liberté intellectuelle et sociale, elle se heurte rapidement à de nouvelles formes d’assignation identitaire. Entre les attentes de sa famille, les préjugés de la société française et ses propres traumatismes, Sylia lutte pour définir sa propre identité. Le roman aborde des thématiques telles que la double culture, la sexualité féminine, les injonctions sociales et la quête de soi.
